mardi 15 mars 2011

Wilhelm Reich

Wilhelm Reich est un psychiatre, psychanalyste et critique de la société autrichien né le 24 mars 1897 à Dobrzcynica, alors en Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Ukraine, et mort le 3 novembre 1957 à Lewisburg, Pennsylvanie, États-Unis d'Amérique. Élève de Sigmund Freud à Vienne, il est connu pour ses contributions à la sexologie et à la thérapie psychanalytique, son engagement en faveur de l'émancipation de la satisfaction sexuelle (la fonction de l'orgasme), et ses recherches sur "l'énergie d'orgone".

Wilhelm Reich naît en 1897 ; ses parents, Leon Reich, un fermier aisé, et Cecilia Roniger, sont juifs assimilés, et l'élèveront en dehors de toute tradition religieuse. Peu après sa naissance, sa famille s'installe plus au sud dans une ferme de Jujinetz, près de Tchernivtsi, Bucovine. Il attribuera plus tard son intérêt pour l'étude des rapports sexuels et des bases biologiques des émotions à son éducation dans la ferme paternelle, où les fonctions naturelles de la vie ne lui furent jamais cachées.
Il suivit un enseignement à domicile jusqu'à l'âge de 13 ans. À l'âge de 14 ans, il joua un rôle important dans le suicide de sa mère en révélant à son père la liaison de celle-ci avec l'un de ses précepteurs. Puis dut fuir son domicile peu après la mort de son père en 1914, lors de l'arrivée de l'armée russe. Dans sa Passion of Youth, il écrivit : « Je ne revis jamais ni ma terre natale, ni mes biens. De ma vie passée aisée, il ne m'est rien resté. ».

Après la fin de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il combat sur le front italien, il devient médecin, puis psychiatre et s'intéresse à la philosophie, aux sciences naturelles, et à la sexologie naissante. Après des conférences sur la psychanalyse données en marge de ses études de médecine, il rencontre Freud à l'Université de Vienne qui lui offre deux de ses livres et l'encourage. Il participe activement au séminaire de psychanalyse dont il devient rapidement le sous-directeur, il est notamment avec Sandor Ferenczi l'initiateur d'un nouveau séminaire : le séminaire technique, et publie plusieurs ouvrages, dont l'un sur la « fonction de l'orgasme (1927) » qu'il dédicace à [son] Maître, (cf. bibliographie) où sont clarifiés les concepts « d'économie sexuelle » et de « caractère génital ».
Reich se rend compte que, pour une grande part, la cause des névroses est d'origine socio-économique (problèmes de logement, indépendance économique de la femme, difficultés de contraception). Il forme un groupe de médecins et d'infirmiers pour aider les personnes dans les quartiers pauvres de Vienne. Il crée un dispensaire psychanalytique gratuit pour les plus démunis. Du fait de cette implication sociale, son entourage psychanalytique le force à déménager en Allemagne en 1930 à Berlin. Il adhère au parti communiste pour accéder plus facilement à la jeunesse en révolte afin de lui dispenser des conseils en matière de sexologie, aussi par brochures. C'est aussi dans cette ville qu'il participe activement aux travaux de l'Institut psychanalytique de Berlin. C'est dès cette époque qu'il introduit le concept de cuirasse caractérielle dans sa pratique psychanalytique. Il est en désaccord avec l'apolitisme de la Société de psychanalyse.
Son engagement se poursuivant auprès des masses, il crée SEXPOL, un centre public de recherches et de discussion sur les conditions de vie contemporaines et les conditions d'épanouissement de la satisfaction sexuelle dans les masses populaires. Sexpol attira de nombreuses associations, plus de cent mille adhérents, et fut interdite lors de la montée du nazisme. Il en reste son journal "Zeitschrift für Politische Psychologie und Sexualökonomie".
Ses relations avec Sigmund Freud sont amicales tant que Reich « s'en tient à la psychanalyse », et il fait partie du cercle de ses intimes. Mais un désaccord survient à propos de la théorie de Freud sur Thanatos et Éros : selon Reich, Thanatos ("l'instinct de mort") n'est qu'une pulsion secondaire, acquise au cours de la vie du souffrant, et non pas primaire (Freud). Avec le risque consécutif à la persécution des communistes par le nouveau régime nazi, leurs relations se détériorent.
En 1933, en tant que juif et communiste, il fuit l'Allemagne nazie. Il s'exile au Danemark, puis en Norvège, où il entreprend des recherches sur la "fonction biologique de la sexualité et de l'angoisse" (Biological function of sexuality and anxiety) avec l'aide d'une nouvelle équipe, formée de médecins, de psychanalystes, d'un ingénieur en électricité, étude qui le conduit à s'intéresser à la biogénèse qui l'amènera à élaborer la théorie des Bions.
En 1939, il passe en Angleterre où il rencontre l'ethnographe Bronislaw Malinowski. À cette occasion il découvre que les observations de Malinowski sur les peuplades primitives des Îles Trobriand confirment judicieusement les théories sur l'évolution du matriarcat au patriarcat et l'influence primordiales des conditions économiques sur les pratiques sexuelles qu'il avait déjà formulées dans son livre L'irruption de la morale sexuelle publié en 1932. Il entreprend une nouvelle rédaction de ce livre à la lumière de ces nouveaux éléments. Malinowski l'invite à le rejoindre aux États-Unis, pour occuper un poste de maître de conférence.

Reich est accueilli aux États-Unis par Théodore Wolfe, il s'établit à New York où il enseigne la psychiatrie et l'analyse caractérielle à la New School for Social Research et où il exerce également comme psychiatre-psychanalyste dans son cabinet privé. Après quelques années, il achète, dans le Maine, une grande propriété, qu'il baptise Orgonon, où il crée "l'Orgone Energy Clinic", destinée au dépistage des maladies énergétiques (biopathies), et "l'Orgonomic Infant Research Center", dédié à l'étude de l'enfant depuis le stade prénatal jusqu'à l'adolescence pour poursuivre ses travaux avec ses assistants dans le domaine de la biologie et la biophysique. Y ont eu lieu des conférences sur ses découvertes, sur ses inventions et sur l'évolution de ses recherches, d'où il éditera un journal (disponible en microfilms à la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris) et où venaient le visiter ses collaborateurs. Ce lieu est actuellement le musée Wilhelm Reich ; il se situe à Rangeley.

Le 15 décembre 1950 commence l'expérience ORANUR (Orgonotic Anti-Nuclear Radiation). Reich enferme une aiguille de radium soigneusement isolée par une couche de plomb dans un de ses accumulateurs. Le but de Reich est de vérifier si l'orgone concentré peut contrer les effets mortifères des radiations atomiques. En février de l'année suivante, l'expérience aboutit à une catastrophe énergétique, le lieu devenant inhabitable.
Par ailleurs, Reich propose à des patients volontaires un traitement expérimental pouvant les aider à surmonter leur cancer, ses patients s'irradiant dans un "accumulateur d'orgone" et bénéficiant parallèlement d'une "végétothérapie caractério-analytique". Des prélèvements sanguins (quelques gouttes de sang) sont réalisés pour évaluer les effets de l'irradiation sur l'organisme : sur ces questions, consulter le livre "la biopathie du cancer" aux éditions Payot.
Reich suscite les critiques de la communauté psychanalytique et médicale américaine. Quand bien même Reich est docteur en médecine et psychiatre en sus d'avoir été chef de séminaire au cours de sa période psychanalytique, ces expériences sont jugées comme privant les malades de thérapie et les mettant en danger. À cette époque, comme lors de sa période scandinave, des rumeurs le qualifient de fou et de lubrique. « A partir de janvier 1942, attaqué de toutes parts, traité de charlatan par les psychiatres et de schizophrène par le milieu psychanalytique américain, Reich s'enfonça dans la folie, se croyant victime du grand MODJU, c'est-à-dire des fascistes rouges. Ce nom forgé par lui dérivait de MO (cenigo), personnage anonyme qui avait livré Giordano Bruno à l'Inquisition, et de DJOU (gachvili), alias Staline. »

Parmi ses inventions, citons le Cloudbuster (téteur d'éther, ou brise-nuage) à l'aide duquel il prétendit faire pleuvoir, d'abord au cours de sécheresses dans le Maine, et ensuite dans les régions arides (essais en Arizona en 1955-57) ; il s'en sert aussi pour repousser les tempêtes, plusieurs versions du cloudbuster ont existé, le principe demeurant le même. Des versions plus modernes de cet appareil, appelées chembuster sont censées pouvoir contrer les effets des chemtrails.

D'après des vérifications entreprises par la Food and Drug Administration, organisme public qui réglemente les fraudes, un tribunal lui interdit la location des accumulateurs d'orgone aux États-Unis. Outrepassant ces injonctions, il est arrêté deux fois. Jugé une première fois, il refuse de se présenter devant un tribunal une seconde fois, car il estime qu'il n'est pas de la compétence d'un tribunal civil de juger d'une découverte scientifique. Il sera condamné pour outrage à la cour à deux années d'emprisonnement en 1956 ; il meurt d'une crise cardiaque en prison le 3 novembre 1957.
En mai 1957 depuis la bibliothèque de la prison, il écrit ces mots à son fils Peter.
Je suis fier de me retrouver en si bonne compagnie avec les Socrate, Christ, Bruno, Galilée, Moĩse, Savonarole, Dostoĩevski, Gandhi, NehruMindszenty, Luther et tous les autres qui combattirent contre le démon de l'ignorance, les décrets illégitimes et les plaies sociales... Tu as appris à espérer en Dieu comme nous avons compris l'existence et le règne universels de la Vie et de l'Amour.
Le verdict est toujours aujourd'hui objet de controverse pour certains. Le contexte politique américain de la fin des années 1950, marquée par la chasse aux sorcières, son appartenance au parti communiste qui avait été à l'origine de certains de ses déboires lors de son entrée aux États-Unis, mais surtout le verdict de justice concernant l'orgone, leur semble étrange  : "l'énergie d'orgone n'existe pas". Ce jugement semble leur prouver que Reich était un savant persécuté pour ses découvertes extraordinaires. "Les adeptes de Reich ne furent pas moins sectaires dans l'adoration de leur grand homme, dont ils nièrent la folie pour le présenter comme un héros sans peur et sans reproche, victime de persécutions répétées."
Le dossier du FBI sur le cas Wilhelm Reich, contenant les relations entre l'État et l'auteur, a été ouvert au public.



1 commentaire:

  1. Indépendamment de la réception quotidienne de traitements de dépôt injectables oraux ou futurs, ceux-ci nécessitent des visites de soins de santé pour le traitement et le suivi de la sécurité et des interventions. Si les patients sont traités suffisamment tôt, avant que le système immunitaire ne soit gravement endommagé, l'espérance de vie est proche de la normale tant que le traitement est réussi. Cependant, lorsque les patients arrêtent le traitement, le virus rebondit à des niveaux élevés chez la plupart des patients, parfois associés à une maladie grave parce que j’ai vécu cela et même à un risque accru de décès. Le but de «guérir» est en cours, mais je crois toujours que mon gouvernement a fabriqué des millions de médicaments antirétroviraux au lieu de trouver un traitement. pour le traitement et la surveillance en cours. Les ARV seuls ne peuvent pas guérir le VIH, car parmi les cellules infectées se trouvent des cellules de mémoire CD4 à très longue durée de vie et éventuellement d'autres cellules qui agissent comme des réservoirs à long terme. Le VIH peut se cacher dans ces cellules sans être détecté par le système immunitaire du corps. Par conséquent, même lorsque le TARV bloque complètement les infections ultérieures de cellules, les réservoirs qui ont été infectés avant le début du traitement persistent et le VIH rebondit si le traitement est interrompu. «Cure» pourrait signifier une guérison par éradication, ce qui signifie débarrasser complètement le corps du virus réservoir ou une guérison fonctionnelle du VIH, où le VIH peut rester dans les cellules du réservoir mais le rebond à des niveaux élevés est empêché après une interruption du traitement.Dr Itua Herbal Medicine me permet croit qu'il existe un espoir pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, de la schizophrénie, du cancer, de la scoliose, de la fibromyalgie, de la toxicité de la fluoroquinolone
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